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bridges dentaires « tout céramique »

bridges dentaires « tout céramique »
    Depuis Mac Lean, nous savons qu’une céramique classique avec des valeurs de résistance à la flexion de l’ordre de 150 MPa est inadaptée pour restaurer des molaires. Actuellement, il est possible d’utiliser des reconstructions de type bridge dentaire entièrement en céramique ; ces nouveaux matériaux offrent incontestablement des réalisations hautement esthétiques, à condition de respecter scrupuleusement les indications de réalisation. Toutefois, le risque de fracture constitue le point faible et dépend de la hauteur et de la largeur de la connexion, mais aussi de la longueur de la pontique. Le succès à long terme dépend de la qualité de réalisation de la forme des préparations et de la précision d’adaptation du noyau céramique sur la préparation qui sera le meilleur support pour la porcelaine. Le noyau en céramique est souvent renforcé au niveau des embrasures, quelle que soit l’exigence esthétique. Céramique d’infiltration In-Ceram® (Vita). Mis au point en 1985 par Sadoun, ce procédé représente une mise en forme d’infrastructure céramique (80 % d’alumine, pas de porosité, haute teneur en phase cristalline) qui sera émaillée secondairement.

    bridges dentaires « tout céramique »,Depuis Mac Lean, nous savons qu’une céramique classique avec des valeurs de résistance à la flexion de l’ordre de 150 MPa est inadaptée pour restaurer des molaires. Actuellement, il est possible d’utiliser des reconstructions de type bridge dentaire entièrement en céramique ; ces nouveaux matériaux offrent incontestablement des réalisations hautement esthétiques, à condition de respecter scrupuleusement les indications de réalisation.

    La confection de bridges dentaires postérieurs est actuellement possible grâce au procédé Vita In-Ceram® Zirconia (environ 700 MPa de résistance à la flexion, 3 fois plus que celui des céramiques renforcées par la leucite et 9 fois celui de la céramique feldspathique traditionnelle) qui autorise la réalisation d’une infrastructure plus résistante constituée d’un mélange oxyde de zirconium/oxyde d’alumine (ZrO2 + Al2O3). Le pronostic à long terme des bridges dentaires postérieurs semble excellent : 97,5 % de survie à 7 ans.
    Céramique pressée : Empress 2® (Ivoclar-Vivadent). Cette vitrocéramique résistante permet la réalisation de bridges dentaires de trois éléments ne concernant pas les molaires. La structure pressée est une céramique à base de disilicate de lithium, ce qui augmente beaucoup la résistance à la flexion qui passe de 120 MPa pour l’Empress 1® à 350 MPa pour l’Empress 2®. Dans un second temps, la céramique cosmétique de stratification est
    appliquée (Figure 52).
    Procera® (Nobel-Biocare), bridges dentaires réalisés par conception et fabrication assistées par ordinateur (CFAO). [90-93] Les techniques informatiques et numériques appliquées à l’odontologie ont permis le développement de la CFAO. Tous les systèmes Cad-Cam (computer-aided design/computer-aided milling) ont en commun de se substituer en partie à la main du technicien de laboratoire, avec des systèmes dits « autonomes » (où l’usinage des éléments s’effectue directement au laboratoire) et des systèmes « non autonomes » (où le scannage a lieu au laboratoire tandis que l’usinage et la conception sont centralisés en un lieu unique).

    bridges dentaires « tout céramique »,Depuis Mac Lean, nous savons qu’une céramique classique avec des valeurs de résistance à la flexion de l’ordre de 150 MPa est inadaptée pour restaurer des molaires. Actuellement, il est possible d’utiliser des reconstructions de type bridge dentaire entièrement en céramique ; ces nouveaux matériaux offrent incontestablement des réalisations hautement esthétiques, à condition de respecter scrupuleusement les indications de réalisation.

    Parmi les procédés proposés permettant de confectionner des bridges dentaires, la réalisation d’armatures en titane usiné de trois à cinq éléments s’affirme fiable. En particulier, les armatures implantaires en titane (très difficiles à réaliser de manière précise par les techniques conventionnelles de coulée à cire perdue) peuvent être remplacées par un usinage d’un bloc de titane en commande numérique à partir d’un scannage de la maquette de
    l’armature. Ce système suédois appelé « All-in-One® » est apparu à la fin des années 1990 et permet de réaliser des réhabilitations implantoportées monométalliques (partielles ou totales) avec une grande précision et un gain de temps considérable. Cet usinage porte actuellement le nom de « bridge dentaire implantaire Procera® » car il représente une évolution du système Procera® (datant de 1989) déjà largement utilisé pour la confection d’éléments unitaires. Pour l’usinage d’armature de bridge dentaire en céramique pure, le système Procera® All Ceram a retenu toute notre attention. Il est réservé aux petites reconstructions de trois éléments dentoportés ou implantoportés, antérieures ou postérieures, avec un grand désir esthétique. Après préparations des piliers, une empreinte classique est réalisée et coulée pour obtenir un
    modèle positif. Les préparations sont alors scannées puis numérisées en trois dimensions. Le fichier numérique est alors envoyé en Suède ou en Amérique du Nord via internet. Nous simplifions volontairement l’explication des étapes cliniques et techniques qui aboutissent à la réalisation de l’armature. Celle-ci apparaît très résistante et en alumine pure, frittée et dense. L’alumine utilisée répond aux normes ISO 6474 pour ce qui est de la densité, la taille des grains et la résistance à la flexion. En fait, l’infrastructure de base sur laquelle est élaborée la céramique cosmétique est constituée de poudre d’oxyde d’alumine pur (99,5 %) compactée sous pression (2 tonnes) et cuite industriellement.

    bridges dentaires « tout céramique »,Depuis Mac Lean, nous savons qu’une céramique classique avec des valeurs de résistance à la flexion de l’ordre de 150 MPa est inadaptée pour restaurer des molaires. Actuellement, il est possible d’utiliser des reconstructions de type bridge dentaire entièrement en céramique ; ces nouveaux matériaux offrent incontestablement des réalisations hautement esthétiques, à condition de respecter scrupuleusement les indications de réalisation.

    Les forces de mastications d’environ 600 N sont cliniquement insuffisantes pour fracturer une telle structure prothétique qui résisterait jusqu’à 1 395 N (étude in vitro, Craig et al.). D’autres études encourageantes ne doivent pas nous éloigner du strict respect des indications. Conservons à l’esprit qu’il s’agit de matériaux en phase d’expérimentation clinique encore à l’heure actuelle, nécessitant l’exclusion des patients bruxomanes. Face à ces nouvelles technologies, la prudence s’impose et la sélection des cas cliniques et des patients s’affirme comme une étape incontournable et primordiale.