Ce type de bridge dentaire à extensions distales est très utilisé lorsque la mise en place d’implants est limitée par la résorption osseuse entraînant une proximité des obstacles anatomiques aussi bien au maxillaire (sinus) qu’à la mandibule (canal dentaire inférieur).
Les auteurs constatent qu’une extension distale doit prendre appui sur deux implants mésiaux, au minimum. C’est l’implant le plus distal qui supporte la charge occlusale mais il est rarement sujet aux fractures car la compression tend à « assembler » les étages. Toutefois, des fractures de l’avantdernier implant peuvent être constatées (le titane permet une résistance à l’élongation jusqu’à la rupture s’effectuant à 600 newtons ).
Précisons également que les forces exercées sur une extension en prothèse implantaire fixe sont deux fois plus grandes par rapport à celles développées sur une extension en prothèse conventionnelle de construction similaire, Figure 30.
De plus, la longueur du porte-à-faux est un amplificateur de force.
Le choix des extensions, leur nombre et leur position dépendent étroitement :
• du nombre de piliers implantaires et de leur longueur ;
• de la distribution des implants et de la courbure d’arcade ;
• de la distance la plus éloignée entre implants ;
• de la nature de l’arcade antagoniste ;
• de la qualité et de la densité de l’os ;
• de l’existence de parafonctions type bruxisme.
En conclusion, précisons l’importance de l’équilibration occlusale des extensions. Les différents auteurs proposent de minorer les forces axiales et supprimer les interférences occlusales des forces latérales,. Toutefois, la nécessaire précaution visant à diminuer l’intensité des contacts occlusaux sur les segments en extension ne doit pas se transformer en une excessive sousocclusion qui se révélera iatrogène en engendrant des compressions intracapsulaires pathologiques au niveau des articulations temporomandibulaires. Dans tous les cas de segments distaux en extension, il semble souhaitable d’imposer le port d’une
gouttière nocturne de protection amortissant les forces parafonctionnelles excessives, incontrôlées et destructrices.
Dans tous les cas, dans des édentements distaux, la mise en place d’implants permettant de réaliser un bridge dentaire conventionnel s’impose mécaniquement chaque fois que possible pour éviter l’élément en extension.
Les auteurs constatent qu’une extension distale doit prendre appui sur deux implants mésiaux, au minimum. C’est l’implant le plus distal qui supporte la charge occlusale mais il est rarement sujet aux fractures car la compression tend à « assembler » les étages. Toutefois, des fractures de l’avantdernier implant peuvent être constatées (le titane permet une résistance à l’élongation jusqu’à la rupture s’effectuant à 600 newtons ).

De plus, la longueur du porte-à-faux est un amplificateur de force.
Le choix des extensions, leur nombre et leur position dépendent étroitement :
• du nombre de piliers implantaires et de leur longueur ;
• de la distribution des implants et de la courbure d’arcade ;
• de la distance la plus éloignée entre implants ;
• de la nature de l’arcade antagoniste ;
• de la qualité et de la densité de l’os ;
• de l’existence de parafonctions type bruxisme.
En conclusion, précisons l’importance de l’équilibration occlusale des extensions. Les différents auteurs proposent de minorer les forces axiales et supprimer les interférences occlusales des forces latérales,. Toutefois, la nécessaire précaution visant à diminuer l’intensité des contacts occlusaux sur les segments en extension ne doit pas se transformer en une excessive sousocclusion qui se révélera iatrogène en engendrant des compressions intracapsulaires pathologiques au niveau des articulations temporomandibulaires. Dans tous les cas de segments distaux en extension, il semble souhaitable d’imposer le port d’une
gouttière nocturne de protection amortissant les forces parafonctionnelles excessives, incontrôlées et destructrices.
Dans tous les cas, dans des édentements distaux, la mise en place d’implants permettant de réaliser un bridge dentaire conventionnel s’impose mécaniquement chaque fois que possible pour éviter l’élément en extension.