Il se définit par un pont en extension, avec une extrémité de la travée solidarisée à un ou plusieurs ancrages, pendant que l’autre reste libre, sans appui dentaire, pour éviter la réalisation d’ancrage mutilant sur une dent intacte ou déjà porteuse d’une prothèse fixe. L’expérience clinique du praticien sera primordiale dans la détermination de l’indication. En effet, le bras de levier s’exerçant sur l’élément en extension par l’intermédiaire des forces occlusales peut conduire au descellement du bridge dentaire ; il conviendra d’être vigilant sur la qualité, le nombre et la répartition des piliers, en respectant les principes mécaniques.
La pérennité apparaît la plus grande quand ce cantilever est antérieur, à pilier distal donc extension mésiale, et remplaçant une seule dent, en général une incisive latérale maxillaire ou une première prémolaire au niveau desquelles il apparaît plus aisé de s’affranchir de forces occlusales traumatiques statiques et dynamiques (Figure. 18). Après une analyse occlusale soigneuse et en l’absence de toute parafonction, des extensions postérieures peuvent être envisagées à condition qu’elles ne dépassent pas la largeur d’une prémolaire, en multipliant les piliers et en situant l’autre extrémité du bridge dentaire sur l’hémiarcade opposée « concept du franchissement de la canine opposée ». Lors de la réalisation de bridge dentaires longue portée ou complets, ceci peut permettre d’améliorer la répartition des contacts occlusaux sans recours
aux implants ou à une prothèse mobile (Figure. 19,Figure. 20).
Parmi les constructions inhabituelles, notons l’existence d’un type historique original de bridge dentaire dit « cantilever élastique » ayant comme pilier la première molaire couronnée reliée à un bras stellite qui chemine au palais et rejoint un élément antérieur en extension, ceci pour ne pas fermer des diastèmes antérieurs multiples. Notons également l’existence de petits bridges dentaires avec un simple appui mésial sur la dent antérieure nonpréparée, appui uniquement destiné à soutenir l’élément en évitant son ingression accompagnée d’une mobilisation défavorable des dents piliers. Toutefois, des reprises carieuses sont favorisées par une difficulté de nettoyage autour et sous l’appui en surcontour non scellé (Figure. 21,Figure.22).
Précisons que l’alternative implantaire, lorsqu’elle est possible, reste la meilleure indication pour remplacer la dent absente.

aux implants ou à une prothèse mobile (Figure. 19,Figure. 20).
Parmi les constructions inhabituelles, notons l’existence d’un type historique original de bridge dentaire dit « cantilever élastique » ayant comme pilier la première molaire couronnée reliée à un bras stellite qui chemine au palais et rejoint un élément antérieur en extension, ceci pour ne pas fermer des diastèmes antérieurs multiples. Notons également l’existence de petits bridges dentaires avec un simple appui mésial sur la dent antérieure nonpréparée, appui uniquement destiné à soutenir l’élément en évitant son ingression accompagnée d’une mobilisation défavorable des dents piliers. Toutefois, des reprises carieuses sont favorisées par une difficulté de nettoyage autour et sous l’appui en surcontour non scellé (Figure. 21,Figure.22).
Précisons que l’alternative implantaire, lorsqu’elle est possible, reste la meilleure indication pour remplacer la dent absente.