bridges dentaires céramométalliques sur armature métallique
Dans le cadre de la réalisation de bridges dentaires de faible, moyenne et grande étendue, seule une armature métallique peut répondre avec sécurité à la plupart des situations cliniques dento-ou implantoportées. Les alliages restent des matériaux de choix visà-vis de leur polyvalence, leur mise en oeuvre, leur résistance mécanique. La directive 931421 CEE du 14 juin 1998 relative aux dispositifs médicaux précise que les alliages commercialisés dans l’Union Européenne doivent posséder le marquage CEE.
Cette directive impose aux fabricants et aux utilisateurs une « matériovigilance » obligeant à signaler tout incident à l’autorité administrative compétente.
La métallurgie concernant nos alliages dentaires est très aboutie et actuellement, tous les alliages commercialisés permettent, dans le respect des indications cliniques, de réaliser des pontiques de bridges dentaires résistantes aux contraintes et flexions des forces occlusales.
Le produit fini présente une excellente adaptation sur son modèle de travail et une grande précision d’ajustage au niveau cervical. Pour tous les types d’alliage, la réalisation de coulées monolithiques pour des bridges dentaires de longue portée s’effectue toujours au détriment de la précision prothétique, du fait de la contraction qui se produit au cours du refroidissement et qui reste le dernier problème de la chaîne prothétique. Malgré la coulabilité supérieure des alliages précieux, une déformation de coulée existe et augmente avec l’importance de la portée du bridge dentaire. De plus, une déformation du matériau d’empreinte ou une perte de stabilité dimensionnelle peut entraîner une erreur au niveau du maître-modèle.
Pour ces raisons, il apparaît donc plus sûr, après essai clinique, de solidariser par soudobrasures les différents éléments d’un grand bridge dentaire, en prenant garde de réaliser une mise en oeuvre correcte pour éviter une faiblesse mécanique et une initiation de la corrosion à ce niveau. Deux types de brasures peuvent être mis en oeuvre : brasage primaire ou secondaire ; contre toute attente, des études mettent en évidence une plus grande résistance en fatigue du brasage secondaire bien qu’instinctivement, elle semblerait moins performante. De plus, une grande réalisation antérieure de plusieurs éléments solidarisés sera toujours plus soignée au niveau des morphologies, galbes et lignes de transition, lorsque les éléments céramométalliques auront été confectionnés et réglés en unitaire puis soudobrasés secondairement.
Dès le début de l’élaboration des chapes, les impératifs imposés par la métallurgie ont été prévus au niveau des surfaces de brasure : parallélisme, espacement, étendue des surfaces en contact.
Le choix d’un alliage, pour la réalisation d’un bridge dentaire, sera effectué parmi les trois grandes familles que le fascicule « Prothèse définitive » du traité d’odontologie de l’Encyclopédie Médico-Chirurgicale (23-272-C-10) décrit en détail.
Dans le cadre de la réalisation de bridges dentaires de faible, moyenne et grande étendue, seule une armature métallique peut répondre avec sécurité à la plupart des situations cliniques dento-ou implantoportées. Les alliages restent des matériaux de choix visà-vis de leur polyvalence, leur mise en oeuvre, leur résistance mécanique. La directive 931421 CEE du 14 juin 1998 relative aux dispositifs médicaux précise que les alliages commercialisés dans l’Union Européenne doivent posséder le marquage CEE.
Cette directive impose aux fabricants et aux utilisateurs une « matériovigilance » obligeant à signaler tout incident à l’autorité administrative compétente.
La métallurgie concernant nos alliages dentaires est très aboutie et actuellement, tous les alliages commercialisés permettent, dans le respect des indications cliniques, de réaliser des pontiques de bridges dentaires résistantes aux contraintes et flexions des forces occlusales.
Le choix d’un alliage, pour la réalisation d’un bridge dentaire, sera effectué parmi les trois grandes familles que le fascicule « Prothèse définitive » du traité d’odontologie de l’Encyclopédie Médico-Chirurgicale (23-272-C-10) décrit en détail.