La pontique est l’élément prothétique artificiel du bridge dentaire qui remplace la (les) dent (s) absente (s). C’est la raison d’être du bridge dentaire sur les plans fonctionnel, occlusal et esthétique.
Impératifs occlusaux
Des thérapeutiques occlusales préalables peuvent être envisagées pour les dents égressées antagonistes à la future pontique, pour favoriser la réalisation de rapports occlusaux harmonieux au plus proche d’une fonction physiologique. Une attention toute particulière sera prise lorsqu’il s’agira de remplacer une première molaire puisqu’elle revêt un intérêt primordial pour la mastication, dans son rapport avec sa première molaire antagoniste.
L’ensemble constitue le « rail originel de la fonction » avec un guidage en entrée et en sortie de cycle masticatoire, grâce à des rapports précis entre cuspides ; la cuspide centrovestibulaire de la première molaire inférieure sert de point d’appui d’entrée de cycle pour la cuspide distovestibulaire de la première molaire supérieure.
La surface occlusale de l’intermédiaire de bridge dentaire dépend étroitement des morphologies des surfaces antagonistes et des mouvements fonctionnels. La réduction de largeur de la table occlusale, ayant pour but de réduire l’intensité des forces occlusales, est admise mais non obligatoire (risque de perte de stabilité occlusale).
À côté de l’occlusion « rigide » inhérente à la structure monolithique d’un bridge dentaire classique, certaines conceptions anciennes mais actuellement obsolètes privilégiaient une occlusion plus « physiologique ». Ce bridge dentaire comportait une connexion rigide de préférence du côté distal de la pontique et une connexion mobile sur l’ancrage mésial, bridge dentaire limitant l’enfoncement de l’intermédiaire et permettant « une liberté axiale indépendante des piliers ». Ce type de bridge dentaire ne nécessitait pas un parallélisme des piliers (Figure 21).
Contact crestal
Il sera le moins étendu possible et sans pression excessive, d’où l’importance de retoucher l’intermédiaire lors du blanchiment de la muqueuse crestale à l’essayage. Un contact ponctiforme facilitera l’entretien par le patient. Il conviendra de favoriser la réalisation d’intermédiaires contramuqueux ou supramuqueux, en proscrivant tout intermédiaire de bridge dentaire « intracrestal », certes séduisant au niveau esthétique, mais le plus souvent impossible à entretenir et conduisant à une rétention bactérienne source d’inflammation gingivale, voire de pathologies douloureuses parodontales comparables au « syndrome du septum » par excès de compression des tissus.
État de surface de l’intrados
L’état de surface au contact de la crête sera aussi lisse, poli et régulier que possible. Les zones privilégiées de rétention de plaque dentaire sont les zones de jonction matériau cosmétique/matériau métallique, qui seront, en conséquence, situées à distance de la crête et dans une zone accessible aux instruments de maintenance (Figure 42).
Impératifs occlusaux
Des thérapeutiques occlusales préalables peuvent être envisagées pour les dents égressées antagonistes à la future pontique, pour favoriser la réalisation de rapports occlusaux harmonieux au plus proche d’une fonction physiologique. Une attention toute particulière sera prise lorsqu’il s’agira de remplacer une première molaire puisqu’elle revêt un intérêt primordial pour la mastication, dans son rapport avec sa première molaire antagoniste.
L’ensemble constitue le « rail originel de la fonction » avec un guidage en entrée et en sortie de cycle masticatoire, grâce à des rapports précis entre cuspides ; la cuspide centrovestibulaire de la première molaire inférieure sert de point d’appui d’entrée de cycle pour la cuspide distovestibulaire de la première molaire supérieure.
À côté de l’occlusion « rigide » inhérente à la structure monolithique d’un bridge dentaire classique, certaines conceptions anciennes mais actuellement obsolètes privilégiaient une occlusion plus « physiologique ». Ce bridge dentaire comportait une connexion rigide de préférence du côté distal de la pontique et une connexion mobile sur l’ancrage mésial, bridge dentaire limitant l’enfoncement de l’intermédiaire et permettant « une liberté axiale indépendante des piliers ». Ce type de bridge dentaire ne nécessitait pas un parallélisme des piliers (Figure 21).
Il sera le moins étendu possible et sans pression excessive, d’où l’importance de retoucher l’intermédiaire lors du blanchiment de la muqueuse crestale à l’essayage. Un contact ponctiforme facilitera l’entretien par le patient. Il conviendra de favoriser la réalisation d’intermédiaires contramuqueux ou supramuqueux, en proscrivant tout intermédiaire de bridge dentaire « intracrestal », certes séduisant au niveau esthétique, mais le plus souvent impossible à entretenir et conduisant à une rétention bactérienne source d’inflammation gingivale, voire de pathologies douloureuses parodontales comparables au « syndrome du septum » par excès de compression des tissus.
L’état de surface au contact de la crête sera aussi lisse, poli et régulier que possible. Les zones privilégiées de rétention de plaque dentaire sont les zones de jonction matériau cosmétique/matériau métallique, qui seront, en conséquence, situées à distance de la crête et dans une zone accessible aux instruments de maintenance (Figure 42).