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Problèmes de la connexion dents/implants

Problèmes de la connexion dents/implants
    Ces problèmes ne sont pas nouveaux ; le raccordement des dents naturelles à des implants par liaisons rigides ou semirigides se pratique depuis de nombreuses années sans complications majeures avec un consensus quasi général sur la fiabilité à moyen terme. Mais l’ensemble des données ne permet pas encore de répondre à toutes les questions et constatations des cliniciens. L’expérience des praticiens et l’analyse du cas clinique resteront déterminants dans la réussite du traitement.
    La particularité de cette connexion est l’ingression du pilier naturel dans certains cas. En effet, la mobilité axiale physiologique d’une dent naturelle saine est 6 à 10 fois supérieure à celle d’un implant ostéo-intégré (dont le seul mouvement axial autorisé est dû à l’élasticité propre de son environnement osseux). De plus, le déplacement de la dent se fait en deux temps (première phase rapide et deuxième phase plus linéaire).

    Problèmes de la connexion dents/implants,Ces problèmes ne sont pas nouveaux ; le raccordement des dents naturelles à des implants par liaisons rigides ou semirigides se pratique depuis de nombreuses années sans complications majeures avec un consensus quasi général sur la fiabilité à moyen terme. Mais l’ensemble des données ne permet pas encore de répondre à toutes les questions et constatations des cliniciens. L’expérience des praticiens et l’analyse du cas clinique resteront déterminants dans la réussite du traitement.

    Ainsi, après qu’une force occlusale est exercée, la dent revient à sa position normale avec du retard et progressivement, ce qui diffère de l’implant. Donc, si l’on réunit dent et implant dans un même bridge dentaire, la dent se comportera comme un élément type cantilever en raison de la dépressibilité du ligament parodontal en regard de « l’ankylose » de l’implant. Un échec peut s’envisager par perte osseuse péri-implantaire, fractures des composants implantaires ou des soudures prothétiques. De même, avec le temps, on peut observer une ingression de la dent dans son alvéole, du fait de causes multifactorielles (atrophie hypofonctionnelle du desmodonte, résonance des forces occlusales sur le pilier implantaire stimulant la migration apicale de la dent...). Comme l’a précisé Bränemark, il vaut toujours mieux privilégier l’isolation des implants par rapport aux éléments d’appui naturels.